26 juillet 2010

En Charente Maritime

Vol du Lundi 26 juillet 2010

06h20 : le réveil sonne ... c’est qui le c.. qui a programmé le réveil à cette heure ??? Ha oui, c’est moi ; il faut aller regarder le ciel !
Le soleil va se lever, le ciel est totalement dégagé, pas un souffle de vent. Bon, je démarre la cafetière, et je prends mon petit déj’.
07h00 : le paramoteur est chargé, je démarre la voiture, et je fais une halte devant l’accueil pour attraper le WiFi. La météo annonce 10 km/h toute la matinée, je pars vers le champ de décollage. Sur la route, dans le hameau, je croise des voitures avec les phares allumés. A la sortie du village je comprends : Brume dans la vallée. Me voilà bien motivé pour décoller avant qu’elle ne disparaisse.
07h30 : la brume commence à se dissiper, je suis prêt à décoller.

07h35 : Décollage sous les yeux de deux curieux qui ont stationné leurs voitures au milieu de la grande ligne droite qui borde le champ.
Le champ de décollage (ma voiture est dans l’ombre de la petite haie !) :

Il reste encore pas mal de brume dans le fond de la vallée, c’est très chouette.

Quelques clichés du camping à la ferme de l’agriculteur qui m’a autorisé à décoller du champ … il m’avait demandé si je prenais des photos de là haut, et qu’il était prêt à m’en acheter ! Une bouteille de Pineau fera l’affaire !

Je me dirige vers La Tremblade et le Pont de la Seudre, via Etaules.

Au loin, Oléron et son pont. (je sais, là c’est compressé … on n’y voit rien, mais avec un peu d’imagination …)

A l’approche des bassins en eau, quelques turbulences se font ressentir … demi-tour. Direction Breuillet ; je repasse par Etaule … mais beaucoup plus vite. Je fais en 5 minutes le trajet qui m’en avait pris 20 à l’aller ! Je n’avais pas eu l’impression de « ramer » autant.
J’aperçois une montgolfière au loin, derrière l’Eguille sur Seudre. Le vent l’écarte de moi.

Je fais un rond au dessus de la plateforme ULM de Laurent, puis au dessus d’une ferme d’un autre propriétaire de champ de décollage rencontré la semaine dernière.
Il est temps de songer au retour : direction notre camping où je suis attendu !
En effet, quelques silhouettes dans le champ central me font coucou …

Quelques clichés pour le proprio du camping avant de viser le champ pour atterrir, à 2 ou 3 km de là.


Les rafales apparaissent d’un coup à 300m de l’objectif ; je ne suis pas mécontent d’arriver !
L’atterrissage me rappelle que je me suis effectivement fait mal dans ma course de décollage : j’ai piqué un sprint « à froid », résultat un petit claquage à la cuisse gauche.

1h05 de vol.

A+

JC

Une p'tite vidéo :


La trace :

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire