Jeudi 8 juillet 2010
19h: plus de 33°C et la manche à air de la maison passe le plus clair de son temps à pendre lamentablement, le décollage risque de ne pas être sympa, je vais rester au frais, je ne volerai pas ce soir. La flemme.
19h15: pas de changement au niveau de la météo, mais je vais y aller quand même. Eh oui, le pilote de paramoteur est versatile. Chargement du matériel.
19h25: arrivée sur le chaume à quelques encablures de la maison. Il faut en profiter, Le champ d’orge vient juste d’être coupé et sera déchaumé dans un ou deux jours. Surprise, sur la plaine un tout petit vent d’Est est là.
19h50: Décollage sans problème grâce au petit vent qui va bien. En l’air, il vient plutôt du sud.
Au sud, c’est la forêt d’Orléans. Certes c’est la bordure Est de la forêt, mais c’est la forêt!
Il fait très bon, l’air est stable, j’avance doucement vers la forêt.
Je vais aller jusqu’à Langesse.
Dans cet axe là, je vais des clairières régulièrement espacées. Et si j’allais jusqu’à “Les Choux” (petit village dans la forêt)...
Des Choux, on aperçoit Gien.
Avec l’âme d’un explorateur, je m’avance de clairière en clairière et de propriétés en propriétés.
Ca passe sans problème.
Quand je dis “ça passe“, j’entends avec un cône de sécurité suffisant.
J’aborde Gien par la zone industrielle (pas très glamour).
Sur la droite la centrale nucléaire de Dampierre en Burly dans le soleil couchant.
Puis vient la Loire et le “vieux” Gien autour du château.
Au loin, en amont, l’autre la centrale de Belleville.
Retour en utilisant le même chemin, puis radada au dessus des blés.
2h de vol.
Dire que j’ai failli rester à la maison !
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